Mon histoire

Suivez les tribulations d'une jeune maman québécoise passionnée de déco, de voyages
et de cuisine qui part à l'aventure avec fille et mari pour s'installer à Paris.








vendredi 24 septembre 2010

Train de nuit...

Pour nous rendre de Prague à Budapest, nous avions l'option de prendre l'avion ou le train. Comme le train était trois fois moins cher que l'avion et que nous sommes toujours prêts pour une nouvelle expérience, nous avons choisi le train de nuit pour sauver du temps et de l'argent!

J'avais pris la peine de réserver une cabine avec couchette pour le train qui partait à 23h00. Puisque le trajet est de neuf heures, nous allions pouvoir dormir tranquillement entre les deux villes et nous réveiller frais et dispos à Budapest le lendemain matin... Naïve que je suis!

Premièrement, le wagon-couchette est fait pour six personnes.  Il doit mesurer deux mètres sur trois au maximum... Une chance, nous avions le wagon pour nous deux seuls, car je ne peux concevoir comment on peut faire entrer six adultes et leurs bagages dans cet espace plus que réduit... Deux sur la banquette du bas qui se rabat en lit (donc plus personne ne peut alors s'asseoir), deux au milieu et deux tout en haut avec à peine l'espace pour entrer en-dessous du plafond. Claustrophobes, s'abstenir... 

Le wagon-lit pour 6 personnes...

Le train doit dater des années soixante et les banquettes (usées à la corde) et rideaux (déchirés) ont donc accumulé cinquante ans de poussière. Je ne vous parle pas de l'odeur qui règne dans le wagon... Jusque là, passe encore, une bonne douche rendus à l'hôtel nous débarrassera de toute cette poussière, nous ne sommes pas des voyageurs de luxe après tout... Nous nous installons donc sur l'étage du milieu, le plus 'spacieux'. Et là commence l'expérience traumatisante du train de nuit...

Une trentaine d'arrêts entre Prague et Budapest! À chaque arrêt, le train s'arrête très brusquement et nous passons près de tomber du lit. Le tout agrémenté de l'assourdissant bruit des freins qui crissent contre le rail de métal... Pire que des ongles sur un tableau noir! Le manège se répète trente fois... impossible de fermer l'oeil malgré les bouchons d'oreilles que nous avions pris la peine d'emporter!

Bonne nuit Chéri! Ne bouge pas trop!

Le 'stewart' vient nous réveiller trente minutes avant l'arrivée du train à Budapest.  

Stewart : 'Vous avez bien dormi?'
Moi : 'Pas tellement non... En fait, j'ai dormi très exactement zéro minute...'
Stewart : 'Vous avez besoin de quelque chose?'
Moi : 'Du café svp.  Par intraveineuse, c'est possible?'



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